Versailles...

http://www.canalplus.fr/c-series/pid8024-c-versailles.html


Une nouvelle série "canal", dans la lignée des Borgia a priori. Quelqu'un en sait plus ? Apparemment, ça devrait sortir cet automne. Le sujet m'interesse évidemment.

http://www.telerama.fr/series-tv/versailles-canal-offre-la-vie-de-chateau-a-sa-future-serie,123449.php

Il y a l'air d'y avoir du pognon. L'acteur qui fera Louis Croix V Bâton n'est pas français... haha. C'est d'ailleurs le moine de Vikings.

Bref, à suivre...

Donc la série est diffusée en Novembre. Je me demande vraiment ce que ça va donner cette histoire?

Personnellement, je l'attends avec impatience
Les critiques sont dithyrambiques du coup j'espère ne pas être déçue....malheureusement c'est souvent le cas quand les critiques sont unanimes je trouve.
Bref on verra bien.

J'ai pas encore trouvé d'analyses de la série, mais je viens de voir qu'il y a déjà une saison 2 de prévue, ce qui m'encourage à suivre. Parce que si c'est pour voir la suite dans 3 ans comme les Revenants...

Et si l'idée de faire vraiment une série sur Versailles, avec une saison sur le Versailles de Louis XV puis de Louis XVI, alors là je dis :

Ouais j'ai vu cet article sur la saison 2 à venir aussi...c'est plutôt cool.
Pour ce qui est d'une vraie continuité historique dans le temps, j'émets un gros doute.
D'après ce que j'ai lu je ne sais plus où.....ce qui va nous "intéresser" dans cette série c'est vraiment ce qui a trait à la politique, aux intrigues et luttes d'influences que l'on connait déjà plus où moins sous Louis XIV.
Et puis les séries françaises en général c'est 4 saisons max...je parle pas de julie lescaut ou Navarro hein lol

En tout cas ça donne envie de relire Norbert Elias et sa "Société de cour" !

Un petit lien pour les curieux :

http://www.histoire.presse.fr/livres/les-classiques/la-societe-de-cour-de-norbert-elias-01-01-2002-3948

Citation :

En sociologue, Norbert Elias se propose de décrire les rouages de la société de cour, considérée comme un instrument de l'absolutisme. L'essentiel de son analyse porte sur le Versailles de Louis XIV, qui lui permet de démonter les pièces du mécanisme ordonnateur de cette formation sociale très particulière, peuplée de quelques milliers d'hommes et de femmes.

La structure du mécanisme de cour, tout d'abord : l'habitat. Le roi, en effet, se doit de résider dans le palais le plus considérable, un espace conçu pour le grand spectacle de la monarchie, qu'aucune autre puissance ne doit égaler, par ses dimensions, sa richesse, sa décoration.

L'aliment du mécanisme de cour, ensuite : le système des dépenses. Le luxe est une nécessité. Il induit une consommation de prestige, indexée selon le rang que chacun occupe dans l'ordre nobiliaire. Le jeu — on gagne et on perd beaucoup à Versailles — est sans doute le révélateur le plus spectaculaire de cette économie de la dépense.

Le moteur de cette société est l'étiquette, qui règle la place, la fonction, l'attitude, le moindre geste de chacun, notamment lors des solennels levers et couchers du roi. Dans ce jeu à l'équilibre instable, le souverain règne en maître : il a transformé l'étiquette en un instrument de domination, d'autant plus que la représentation cérémoniale dont Versailles offre un théâtre permanent permet de maintenir les privilèges des grands, la hiérarchie entre eux, la distance aussi qu'ils doivent afficher, notamment à l'égard de ceux qu'ils estiment leur être inférieurs.

Cette mise en scène entraîne un changement des comportements et des sentiments affichés : Versailles fait naître, en quelque sorte, l'homme moderne, car la civilité des hommes de cour repose sur des contraintes, des autocontraintes devenues automatiques.

Nécessité d'observer ses semblables, art de manipuler les hommes — la diplomatie est un pur produit de la société de cour —, strict contrôle de ses émotions, de ses gestes, de ses paroles, calcul minutieux de l'effet à obtenir : la stratégie du courtisan est un perpétuel combat pour « tenir son rang » ; elle transforme Versailles en un champ de bataille où les individus, les groupes, les clans vivent dans un état de tension et de compétition perpétuelle.

Norbert Elias démontre ainsi que Louis XIV fut à la fois le conservateur de la noblesse et aussi son oppresseur, à la mesure de la domination royale sur le second ordre, tombé de révolte en servitude.

Diffusion à partir du 16 novembre

J'up le topic, vous en avez pensé quoi vous ?

Sinon niveau histoire ça se tient ou pas ?

Bof bof bof, vraiment. Ça se suit, mais c'est assez décevant. Loin d'un Borgia dans le genre. Série correcte, mais série macdo.

J'ai aussi trouvé ça distrayant, après ce qui me gonfle c'est l'esthétisation du truc, ok que ses maîtresses soient des bonasses, oui ça passe (même si c'était pas le cas pour toutes) mais sa femme, selon mon prof d'histoire de l'époque collège c'était un ptit tonneau qui puait l'ail ! Oui je chipote pour rien.

Sinon j'aime bien le personnage de Fabien Marchal mais pour d'autres raisons ...

Perso j'attends pas un docu historique, donc ça allait, y avait pas de trucs graves niveau histoire, juste un côté GOT un peu guez pour Versailles (le cul, les histoires de meurtres). Je suis d'accord sur l’esthétique, c'était en outre assez mal réalisé. Et puis la relation entre les deux frères est mal faite et lourdingue (mais Monsieur est plutôt bien interprété). Bref j'ai trouvé le tout assez surcoté, je tenterais la saison 2, sait-on jamais, ça peut se bonifier.

Henriette d'Angleterre était à la limite du supportable, ce qui m'a réjouit c'est que je savais qu'elle allait crever.

rasko a écrit:

Perso j'attends pas un docu historique, donc ça allait, y avait pas de trucs graves niveau histoire,

Ouais pareil. Comme pour les Tudors, je comprends parfaitement qu'on ne se conforme pas aux physiques de l'époque dans une série grand public(on s'en fout de toutes façons).
Par contre réalisation dégueulasse, c'etait dur à supporter pour moi.

Je crois que je passerai mon tour pour la saison 2 quand même...