Comme le dit le titre, c’est fini. 200 Episodes enfilés à une cadence digne du fordisme… 200 épisodes à entendre le rire strident de Lola à la fin de chaque générique. Rire, qui depuis hante mes nuits et mes journées, résonne comme un écho et devient plus préventif que n'importe quel slogan contre la drogue.
Quelques mises au point sur cet épisode avant de parler du finish en lui-même :
- La nouvelle conquête d’Anatole s’appelle Anne-Marie et a une vache qui se nomme Marguerite.
- La nouvelle conquête d’Anatole s’appelle Marguerite et a une vache qui se nomme Anne-Marie.
Si vous pensez que la première affirmation est la bonne, vous avez faux ! Marguerite est bien la femme et non la vache. (Une idée de génie, selon moi)
A propos de la vache :
(Oui, je sais.
Mais que celle ou celui dont cette image n’a pas laissé rêveuse/rêveur me jette la première pierre…)
- Je suis obligée de faire une remarque concernant les abeilles de Lola. JLA a-t-il été encore une fois un grand visionnaire et deviné dès les années nonante qu’un jour, les abeilles commenceraient à disparaître comme ça sans explication ? On pourrait vraiment faire un parallèle entre les abeilles (l’insecte) désertant leurs ruches et laissant beaucoup d’apiculteurs en difficulté et les abeilles (les heu… prétendants de Lola) qui désertent le monde de la bêcheuse la privant ainsi de toute l'attention qu'elle croit mériter.
Enfin bordel, quoi ! Ils sont dans le titre de la sitcom quand même !
Car si on récapitule, 4 abeilles sur 5 disparaîtront sans
aucune explication ! Bon, j’admets qu’en général je ne m’en rendais compte que 5 épisodes plus tard : « Bah ? Il est passé où lui ? » Parce qu’il faut l’avouer : ils ont beau être dans le titre, leur rôle est vraiment limité à vénérer Lola (et à niquer Joëlle). Je demande un minimum quand même, une mort off-screen par exemple !
Dialogue (imaginaire) juste après le rire strident du générique :
Lola : - « Ah, quel dommage que Richard n’aie pas pu éviter ce camion hier soir ! »
Edouard : - « Oh oui Lola ! Tu as raison comme toujours ! On fait un bowling ?»
Alors, dans l’ordre de disparition :
Jean-François : épisode 10 (?) Richard : épisode 121 (??) Eric : épisode 160 Il part à la légion étrangère (et en profitera peut-être pour virer ses cheveux gras) Bruno : épisode 170 (???) Edouard : épisode 177 (????) D’ailleurs, ils ont dû être bien emmerdés quand ils ont refait le générique sans les abeilles… Ils y ont mis Giant Coocoo, Johnny, Anatole et Ari. La gueule des abeilles…
Enfin bref…
Maintenant, en ce qui concerne la fin, loin de moi l'idée de refaire un commentaire sur le final en lui-même. Cela a déjà été fait par mes brillants collègues sitcomologues (
). Invité(e) si tu n’y es pas encore allé :
http://sitcomologie.over-blog.com/archive/2014-07/Je me contenterai donc d’un épilogue. La fin se concluant en effet de façon plutôt négative, je préfère me dire que là encore, JLA laisse libre-cours à mon imagination pour une fin meilleure. Ou pas.
Et comme je la flemme de tout compacter dans un spoiler, et qu’il risque de y en avoir, si tu préfères découvrir la fin par toi-même, ne lis pas ce qui suite.
Anatole : Lassé de la vie bourgeoise, et ayant enfin pu garder une meuf plus de 2 jours sans qu’elle ne le quitte, Anatole épouse
Anne-Ma Marguerite. Ils iront s’installer à la campagne, en Normandie. Il ne profitera pas longtemps de la platitude de sa petite vie, il mourra tué par le frère de la princesse qu’il osa répudier le jour de ses fiançailles après avoir découvert son visage (épisode 184). Bien fait, goujat!
Antoine : Inspiré par la nouvelle vie rurale de son frère Anatole, Antoine abandonnera le métier de journaliste pour devenir inséminateur bio de vaches. Expérience acquise avec l’aide de la vache
Marguer Anne-Marie. Il ne lui manquait à son répertoire qu’une déviance sexuelle, la zoophilie. C’est maintenant chose faite.
Giant Coocoo : Lassée de ce personnage braillard et de ses : « Oh là là ! C’est pas possible ! Qu’est-ce que c’est fragile les (insérez ici l’objet massif de votre choix) en France ! », je décide qu’il doit périr. Il agonisera longtemps, écrasé sous le poids d’un/d’une (objet que vous avez inséré dans la phrase précédemment) et rendra l’âme dans les bras de Marie après un dernier râle : « Choucroooooouargh »…
Marie : Traumatisée par la mort de son Giant Coocoo, elle ira rejoindre sa mère Marthe au Népal. Non, elle ne tombera pas amoureuse d’un bouddhiste et les seuls hommes qui lui auront chatouillée l’intérieur des parois vaginales resterons un nain noir et un rockeur dégoulinant.
Melle Eugénie : Ne pouvant pas détacher à elle seule le tapis (baptisé par la bouse laissée par la grosse vache
Marguer Anne-Marie), elle ira, comme elle le dit dans ce dernier épisode, acheter un détachant chez le droguiste. Et là, c’est le mi-mi, c’est le ra-ra, c’est le miracle. Non seulement la lotion marche, mais le droguiste, fétichiste des tenues de maid, épousera Eugénie. Et alors enfin, tout le monde commencera à l’appeler
Mme Eugénie. Parce que bon, y en a marre de cette distinction archaïque de merde !
M. Albert : Peu de choses à dire sur lui. Il achètera finalement la machine pour beurrer les tartines du représentant de commerce de l'épisode, et se rendra compte trop tard de l'arnaque. Il fermera la cafèt’ et retournera à sa pharmacie et pour pouvoir rembourser ses dettes dues à l’achat de la dite machine, deviendra doubleur de cartoon. (Ben quoiiiii ?)
Ari : Puisque la machine pour beurrer les tartines était une connerie, Ari continuera à beurrer en hommage à Marie maintenant exilée au Népal. Il attrapera une maladie très rare au poignet, conséquence de son tartinage excessif : l'
excessius tartinae. Il finira ses jours aux côté de la femme qui le guéri et donne le nom à cette curieuse maladie dont il restera la seule victime encore connue à ce jour.
Birthday : Découvreur de l’
excessius tartinae. (oui, je me suis pas foulée pour ce perso débarqué à la dernière minute
)
R’naze (aka Hervé) : Il sortira bien vite de son amnésie et se souviendra enfin, qu’au début, il était Jean-François, la première abeille disparue mystérieusement sans laisser de trace. Il enlèvera ses ridicules habits de rockeur et reprendra sa vie d'abeille, adorateur de Lola.
Johnny : Comme il l’a dit, il ira à Nashville. Et c’est en déposant un cafard sur la tombe de Billy Swing qu’il remarquera un truc qui dépasse. Il va s'avèrera qu'il s'agira du trésor de Billy Swing, trésor qu’il aurait amassé depuis des années avant de clamser. Johnny deviendra donc riche, s’achètera du pur matos et produira du rock dégoulinant à souhait pour le plaisir de ses nombreux fans. Son dernier cadeau pour Lola : une photo de lui, en slip, dans un tas de billets de dollar avec en guise de PS un majeur levé vainqueur et vengeur.
Lola : Dépitée par la perte de Johnny, elle restera un temps avec R’naze sans lui rappeler qu’avant il était Jean-François (car elle l’avait tout de suite reconnu, la sal*pe). Lorsqu’il retrouvera la mémoire, elle le quittera, et finira ses études en littérature. Elle épousera finalement le représentant de commerce de la cafet', son alter ego dans la puputerie. Elle mènera une vie morne, sans connaitre à nouveau la saveur du miel le plus doux en repensant souvent à la fois où jadis, elle aura préféré l’apparence et la richesse à l’amour dégoulinant de son Johnny…