La tentation. Un titre bien racoleur comme je les aime.
Ce qui s’est passé avant : Laly et Sébastien sortent ensemble depuis peu, Christian rentre dans sa période de serial baiseur même si là il s’est réconcilié avec Johanna après une crise dans leur couple.
L’épisode commence avec les garçons à la cafet’. Christian râle sur les filles qui sont en retard pour leur rendez-vous. Il nous sort une réplique bien machiste :
A Sébastien : Ah c’est vrai j’oubliais ! Toi tu appartiens à ces mâles qui n’assument pas leurs rôles de mâles…
Nicolas : Christian, il faut toujours pardonner à une fille ! Ce sont des êtres si sensibles…
Entrée d’Arielle à la cafet’ :
Christian : De toute façon vous êtes aveugles.
José : Aveugle ? Certainement pas ! Cricri! Pince-moi, pince-moi !
Nicolas : Mon Dieu ! Merci de m’avoir donné la vue !
Sébastien : Oh là ! Ça c’est quelque chose !
Christian : Ben quoi les copains ? Y a un problème ? Ahhh ! C’est quoi ça ? C’est un prototype qui viens d’une autre planète ou quoi ?
Sébastien : Non, non, c’est bien un modèle qui vient de chez nous mais très rare !
José : C’est sûr, ce n’est pas un modèle qu’ils feraient en série car ça coûterai trop cher !
(…)
José : T’imagine le type qui passe son temps avec un modèle pareil, il devient paranoïaque !
Bon là, je dois dire qu’il y a exagération… ils parlent de Terry Shane quand même… Non qu’elle soit un big boudin mais faut pas déconner non plus ! Petite piqûre de rappel :
Après avoir tous jouis dans leur caleçon et serpillé leur bave, José, Christian et Sébastien décident d’aller chercher les filles, Nicolas reste sur place.
On retrouve les filles à la salle de sport. La montre de Johanna est détraquée, donc elles n’ont pas vu l’heure passer. Rien de très intéressant dans leur conversation. Elles se réjouissent d’aller à un concert ce soir avec leurs garçons. Les mecs (moins Nicolas) débarquent, les réprimandent mais après un petit bisou tout va mieux. Ils décident de retourner à la cafet’…
A la cafet’, on retrouve Nicolas, qui lance des coups d’œil à Arielle et lui fait un sourire elle vient donc s’assoir à sa table.
Cougar attaque !
Là je fais une parenthèse sur Terry Shane… Honnêtement, je pensais qu’elle avait la quarantaine. Mais en fait en ’93 elle avait…32 ans (mon âge)! Ça doit être la coupe de cheveux et ses fringues. Mais franchement, choquée je suis. A part ça, pendant que j’étais sur internet, j’avais l’épisode en fond sonore, et je dois reconnaitre que sa voix m’a interpellée. Elle a une très belle voix, sensuelle, classe, douce… Bien que physiquement je la trouve bof, je pourrais écouter une cassette de sa voix toute la nuit.
Je ferme la parenthèse.
S’ensuit une drague et je dois reconnaitre que Nicolas reste très calme (si on imagine qu’il doit bander comme un ouf sous la table)
Franchement, il s’en tire bien jusqu’à :
Arielle : Ooh mais j’ai toute ma vie à vous attendre ! Je ne suis pas si vieille que ça…
Nicolas : Ah bon ? Euh non ! Ce n’est pas ce que je voulais dire !
Pas vexée pour un sou, elle lui donne sa carte avec numéro de tél.
Exit Arielle, entrée de tous les autres de la bande.
Au garage, Christian présente aux autres mâles Gédéon, un ami guitariste. Dès qu’il y a un personnage neuneu, il a un nom à la con. En plus, il a un accent du sud vachement exagéré, genre huile d’olive Puget.
Ils décident de faire de la musique ensemble et là, c’est vraiment vilain. Déjà qu’en temps normal c’est bof mais là c’est cacophonique, vraiment.
J’aime bien les voir jouer quand même, parce que t’en a toujours un (surtout José) qui se mord la lèvre inférieur genre : « hum…oh oui, c’est trop bon ce que je fais là… »
Quand Bénédicte arrive, Gédéon reste bouche bée mais on verra plus tard que Gédéon bande pour Fernande, Félicie, Léonore et même Lulu… Plus fort que Brassens.
Plus tard, à la cafet’, les mecs discutent musique, avenir de star… Le plus drôle c’est quand José essaie de faire l’accent Toulousain. C’est raté, on dirait de l’italien, façon super Mario Bros…
Pourtant c’est facile, il suffit de rajouter le suffixe « euh » à la fin de tes mots genre : « c’est facileuh d’avoir des filleuh à la capitaleuh ? » et j’ai failli mourir quand Gédéon a dit : « Oh malineuh ! J’ai dû m’accrocher comme un fadaeuh ! »
Les filles arrivent et embrassent leur copains respectifs et on voit Arielle rentrer à la cafet’. Et là, le regard que lui lance Nicolas en dit long…
Plus tard, dans sa chambre Nicolas hésite. Comment jouer l’hésitation me demandez-vous ? Alors, il tapote la carte d’Arielle, la retourne (la carte, hein, pas Arielle !) soupire plusieurs fois, se prend le menton dans la main, joue avec ses cheveux, décroche le combiné du téléphone, raccroche le combiné. Puis il soliloque :
-J’peux pas faire ça ! Calme toi Nicolas ! Oublie cette fille ! Tu la connais même pas ! Y a qu’Hélène qui compte…
Il est interrompu par José et Christian. Ils veulent aller à la cafet’ mais Nicolas prétexte être malade. Une fois ses amis partis, il téléphone à Arielle.
On voit qu’ils se sont donné rendez-vous chez Alfredo en secret, je suppose…
Je dis je suppose car pas très stratégique comme endroit.
Et là, il y a en fond sonore la musique de « Pour l’aaaaaamour d’un garçon » et une conversation dont on ne saura jamais le sujet, ce qui me permet de laisser libre cours à mon imagination, et ça j’adore…
Et on voit Nicolas, qui, timidement se met à approcher sa main de celle d’Arielle et qui commence à lui caresser la première phalange de l'index…c’est mignoooon !